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Blog Ville de Netanya
8 août 2014

L"EXPRESS -Proche et Moyen-Orient Les djihadistes de l'Etat islamique (EI), menace au Moyen-Orient Les manifestations pro-pal

Les Etats-Unis bombardent des positions de l'Etat islamique en Irak

V.G. avec AFP, publié le 08/08/2014 à 14:50, mis à jour à 16:08

Les Etats-Unis ont bombardé des positions d'artillerie de l'Etat islamique en Irak qui menaçaient les personnels américains basés à Erbil et les populations locales, dans le Kurdistan irakien. Une décision saluée par l'armée irakienne. 

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Les Etats-Unis bombardent des positions de l'Etat islamique en Irak

 

Le sort dramatique de milliers de chrétiens et Yazidis en fuite dans le nord de l'Irak a poussé le président américain Barack Obama à autoriser des frappes aériennes.

 

 

Afp

 

Les premières frappes ont commencé. Les Etats-Unis ont bombardé des positions d'artillerie de l'Etat islamique (EI) en Irakqui menaçaient les personnels américains basés à Erbil, dans leKurdistan irakien, a annoncé le Pentagone

"Des avions militaires américains lancent des frappes contre l'artillerie de l'Etat islamiqueL'artillerie a été utilisée contre des forces kurdes qui défendent Erbil, près de personnels américains", a déclaré l'amiral John Kirby, porte-parole du Pentagone sur Twitter. 

L'amiral Kirby a précisé peu après que vers 10h45 GMT deux chasseurs bombardiers F/A 18 avaient largué des bombes de 250 kilos guidées par laser sur une pièce d'artillerie mobile près d'Erbil. 

Cette pièce d'artillerie servait à bombarder des forces kurdes à Erbil, dans le Kurdistan irakien, et menaçait des personnels américains basés dans la ville, a souligné le porte-parole du Pentagone. 

Frappes autorisées par Barack Obama

Quelques heures plus tôt, le président américain Barack Obama avait autorisé les frappes pour éviter un "génocide" et contrel'avancée de jihadistes vers le Kurdistan irakien

Une décision saluée par le chef de l'armée irakienne Babaker Zebari, qui a estimé que les forces fédérales et les forces kurdes allaient pouvoir reprendre rapidement de vastes pans de territoire aux jihadistes grâce aux frappes américaines. 

Voir la déclaration d'Obama autorisant les frappes ci-dessous: 

 

Les combattants de l'Etat islamique (EI) ont marqué encore des points jeudi avec la prise de la plus grande ville chrétienne d'Irak,Qaraqosh, mais aussi d'autres zones près de Mossoul, la deuxième ville du pays qu'ils contrôlent depuis le 10 juin. Sans oublier la capture du plus grand barrage du pays, stratégique pour le contrôle de l'eau et l'électricité. 

Des centaines de milliers de réfugiés selon l'ONU

Depuis dimanche, des dizaines de milliers de personnes ont pris la fuite dans le nord du pays face à l'avancée des jihadistes qui ne sont désormais qu'à une quarantaine de km d'Erbil, la capitale de la région autonome du Kurdistan, allié de Washington. 

Barack Obama a accusé l'EI de viser "la destruction systématique de la totalité (...) du peuple (yazidi), ce qui constituerait un génocide". 

"Nous allons être vigilants et prendre des mesures si (les jihadistes) menacent nos installations n'importe où en Irak, notamment le consulat (américain) à Erbil et l'ambassade à Bagdad", a-t-il prévenu. 

>> Voir aussi notre carte interactive CARTE. L'offensive de l'Etat Islamique en Irak : 

Carte interactive de la progression de l'Etat islamique en Irak et en Syrie.

Carte interactive de la progression de l'Etat islamique en Irak et en Syrie.

L'Express

Le patriarche chaldéen Louis Sako a de son côté fait état de 100 000 chrétiens jetés sur les routes. La plupart sont partis vers le Kurdistan. 

Dimanche, les combattants de l'EI avaient déjà pris le contrôle de Sinjar, bastion de la minorité yazidie, une communauté kurdophone considérée par les jihadistes comme "adoratrice du diable", poussant à la fuite quelque 200 000 civils selon l'ONU. 

Certains ont pu fuir au Kurdistan ou en Turquie, mais des milliers d'autres sont piégés dans les montagnes désertiques environnantes où ils risquent autant de mourir de faim et de soif que de se faire massacrer par les jihadistes, réputés pour leur cruauté. 

Voir le reportage de l'AFP sur les réfugiés en fuites: 

 

Deux ans et demi après le départ du dernier soldat américaind'Irak, le président américain a annoncé jeudi soir qu'il autorisait des frappes militaires ciblées "si nécessaire pour aider les forces irakiennes qui se battent pour (...) protéger les civils pris au piège". 

>> Irak: le "califat islamique" instauré par l'EIIL, c'est quoi? 

Pour sa première mission, l'armée de l'air américaine a parachuté des vivres et de l'eau aux civils piégés dans les montagnes. 

Un habitant de Sinjar, réfugié avec sa famille dans une caverne dans la montagne, a déclaré vendredi au téléphone qu'aucune aide ne lui était encore parvenue. "Rien n'est tombé de ce côté de la montagne. Nous avons besoin de toute l'aide possible, vivres et eau. Il y a beaucoup d'enfants ici", a-t-il souligné. 

Signe de l'inquiétude internationale, le Conseil de sécurité de l'ONU s'est dit jeudi "scandalisé" par le sort des Yazidis et des chrétiens, et le Haut Commissariat de l'ONU pour les droits de l'Homme a mis en garde vendredi contre "un crime contre l'humanité", appelant "à prendre toutes les mesures nécessaires" pour la protection des civils. 

Voir ci-dessous la vidéo d'une députée yezidi suppliant le Parlement d'arrêter le massacre de son peuple: 

 

Le pape François, qui a lancé un appel urgent à la communauté internationale pour "protéger" les populations en fuite, a décidé d'envoyer auprès d'elles le cardinal Fernando Filoni, ancien nonce en Irak. 

L'arrivée massive de réfugiés aux portes du Kurdistan augmente la pression sur cette région, déjà à court d'argent après le blocage par Bagdad de sa part de revenus du pétrole. Ce territoire de cinq millions d'habitants a déjà accueilli des centaines de milliers de déplacés depuis le début de l'offensive jihadiste le 9 juin. 

Les peshmergas en déroute

Et la panique a commencé à gagner Erbil, jusqu'ici l'une des rares zones d'Irak en sécurité, après les récents succès des jihadistes. Le dernier en date est la prise du barrage de Mossoul sur le fleuve Tigre jeudi soir, selon Holgard Hekmat, porte-parole des forces kurdes peshmergas qui contrôlaient jusqu'alors l'installation. 

Situé à quelque 50 km au nord de la ville, le barrage fournit de l'eau et de l'électricité à la majeure partie de la région et est indispensable à l'irrigation de vastes zones de culture.  

Les peshmergas, considérés comme les forces les plus efficaces d'Irak, avaient pris début juin le contrôle de plusieurs villes après la débandade de l'armée face à l'avancée des jihadistes. Mais, à court de munitions et dispersés sur un front très étendu, ils ont dû battre en retraite face aux derniers assauts des insurgés. 

Les jihadistes se sont dits déterminés lundi à étendre leur emprise sur les territoires tenus par les peshmergas, une déclaration qui a entraîné l'intervention des Kurdes de Syrie et de Turquie pour venir en aide à leurs frères. 

 

Avec 
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V.G. avec AFP, publié le 08/08/2014 à 14:50, mis à jour à 16:08

Les Etats-Unis ont bombardé des positions d'artillerie de l'Etat islamique en Irak qui menaçaient les personnels américains basés à Erbil et les populations locales, dans le Kurdistan irakien. Une décision saluée par l'armée irakienne. 

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Les Etats-Unis bombardent des positions de l'Etat islamique en Irak

 

Le sort dramatique de milliers de chrétiens et Yazidis en fuite dans le nord de l'Irak a poussé le président américain Barack Obama à autoriser des frappes aériennes.

 

 

Afp

 

Les premières frappes ont commencé. Les Etats-Unis ont bombardé des positions d'artillerie de l'Etat islamique (EI) en Irakqui menaçaient les personnels américains basés à Erbil, dans leKurdistan irakien, a annoncé le Pentagone

"Des avions militaires américains lancent des frappes contre l'artillerie de l'Etat islamiqueL'artillerie a été utilisée contre des forces kurdes qui défendent Erbil, près de personnels américains", a déclaré l'amiral John Kirby, porte-parole du Pentagone sur Twitter. 

L'amiral Kirby a précisé peu après que vers 10h45 GMT deux chasseurs bombardiers F/A 18 avaient largué des bombes de 250 kilos guidées par laser sur une pièce d'artillerie mobile près d'Erbil. 

Cette pièce d'artillerie servait à bombarder des forces kurdes à Erbil, dans le Kurdistan irakien, et menaçait des personnels américains basés dans la ville, a souligné le porte-parole du Pentagone. 

Frappes autorisées par Barack Obama

Quelques heures plus tôt, le président américain Barack Obama avait autorisé les frappes pour éviter un "génocide" et contrel'avancée de jihadistes vers le Kurdistan irakien

Une décision saluée par le chef de l'armée irakienne Babaker Zebari, qui a estimé que les forces fédérales et les forces kurdes allaient pouvoir reprendre rapidement de vastes pans de territoire aux jihadistes grâce aux frappes américaines. 

Voir la déclaration d'Obama autorisant les frappes ci-dessous: 

 

Les combattants de l'Etat islamique (EI) ont marqué encore des points jeudi avec la prise de la plus grande ville chrétienne d'Irak,Qaraqosh, mais aussi d'autres zones près de Mossoul, la deuxième ville du pays qu'ils contrôlent depuis le 10 juin. Sans oublier la capture du plus grand barrage du pays, stratégique pour le contrôle de l'eau et l'électricité. 

Des centaines de milliers de réfugiés selon l'ONU

Depuis dimanche, des dizaines de milliers de personnes ont pris la fuite dans le nord du pays face à l'avancée des jihadistes qui ne sont désormais qu'à une quarantaine de km d'Erbil, la capitale de la région autonome du Kurdistan, allié de Washington. 

Barack Obama a accusé l'EI de viser "la destruction systématique de la totalité (...) du peuple (yazidi), ce qui constituerait un génocide". 

"Nous allons être vigilants et prendre des mesures si (les jihadistes) menacent nos installations n'importe où en Irak, notamment le consulat (américain) à Erbil et l'ambassade à Bagdad", a-t-il prévenu. 

>> Voir aussi notre carte interactive CARTE. L'offensive de l'Etat Islamique en Irak : 

Carte interactive de la progression de l'Etat islamique en Irak et en Syrie.

Carte interactive de la progression de l'Etat islamique en Irak et en Syrie.

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Le patriarche chaldéen Louis Sako a de son côté fait état de 100 000 chrétiens jetés sur les routes. La plupart sont partis vers le Kurdistan. 

Dimanche, les combattants de l'EI avaient déjà pris le contrôle de Sinjar, bastion de la minorité yazidie, une communauté kurdophone considérée par les jihadistes comme "adoratrice du diable", poussant à la fuite quelque 200 000 civils selon l'ONU. 

Certains ont pu fuir au Kurdistan ou en Turquie, mais des milliers d'autres sont piégés dans les montagnes désertiques environnantes où ils risquent autant de mourir de faim et de soif que de se faire massacrer par les jihadistes, réputés pour leur cruauté. 

Voir le reportage de l'AFP sur les réfugiés en fuites: 

 

Deux ans et demi après le départ du dernier soldat américaind'Irak, le président américain a annoncé jeudi soir qu'il autorisait des frappes militaires ciblées "si nécessaire pour aider les forces irakiennes qui se battent pour (...) protéger les civils pris au piège". 

>> Irak: le "califat islamique" instauré par l'EIIL, c'est quoi? 

Pour sa première mission, l'armée de l'air américaine a parachuté des vivres et de l'eau aux civils piégés dans les montagnes. 

Un habitant de Sinjar, réfugié avec sa famille dans une caverne dans la montagne, a déclaré vendredi au téléphone qu'aucune aide ne lui était encore parvenue. "Rien n'est tombé de ce côté de la montagne. Nous avons besoin de toute l'aide possible, vivres et eau. Il y a beaucoup d'enfants ici", a-t-il souligné. 

Signe de l'inquiétude internationale, le Conseil de sécurité de l'ONU s'est dit jeudi "scandalisé" par le sort des Yazidis et des chrétiens, et le Haut Commissariat de l'ONU pour les droits de l'Homme a mis en garde vendredi contre "un crime contre l'humanité", appelant "à prendre toutes les mesures nécessaires" pour la protection des civils. 

Voir ci-dessous la vidéo d'une députée yezidi suppliant le Parlement d'arrêter le massacre de son peuple: 

 

Le pape François, qui a lancé un appel urgent à la communauté internationale pour "protéger" les populations en fuite, a décidé d'envoyer auprès d'elles le cardinal Fernando Filoni, ancien nonce en Irak. 

L'arrivée massive de réfugiés aux portes du Kurdistan augmente la pression sur cette région, déjà à court d'argent après le blocage par Bagdad de sa part de revenus du pétrole. Ce territoire de cinq millions d'habitants a déjà accueilli des centaines de milliers de déplacés depuis le début de l'offensive jihadiste le 9 juin. 

Les peshmergas en déroute

Et la panique a commencé à gagner Erbil, jusqu'ici l'une des rares zones d'Irak en sécurité, après les récents succès des jihadistes. Le dernier en date est la prise du barrage de Mossoul sur le fleuve Tigre jeudi soir, selon Holgard Hekmat, porte-parole des forces kurdes peshmergas qui contrôlaient jusqu'alors l'installation. 

Situé à quelque 50 km au nord de la ville, le barrage fournit de l'eau et de l'électricité à la majeure partie de la région et est indispensable à l'irrigation de vastes zones de culture.  

Les peshmergas, considérés comme les forces les plus efficaces d'Irak, avaient pris début juin le contrôle de plusieurs villes après la débandade de l'armée face à l'avancée des jihadistes. Mais, à court de munitions et dispersés sur un front très étendu, ils ont dû battre en retraite face aux derniers assauts des insurgés. 

Les jihadistes se sont dits déterminés lundi à étendre leur emprise sur les territoires tenus par les peshmergas, une déclaration qui a entraîné l'intervention des Kurdes de Syrie et de Turquie pour venir en aide à leurs frères. 

 

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