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Blog Ville de Netanya
7 juillet 2015

La Lettre du Lien Israël-Diaspora du 5/7/15‏ La Lettre du Lien Israël-Diaspora du 5/7/15 Actions robert tanugi (lien.israel.

La Lettre du Lien Israël-Diaspora du 5/7/15‏

La Lettre du Lien Israël-Diaspora du 5/7/15

robert tanugi (lien.israel.diaspora@gmail.com)
   
06/07/2015
 
 
lien.israel.diaspora@gmail.com
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TERRORISME : LE SYMPTÔME ET LA CAUSE

Nouvelle donne ?

par Robert Nessim Cohen Tanugi

Une fois de plus, et à son habitude, le monde politique se polarise sur les effets des événements en omettant leurs causes. Il ne trouve donc que des solutions symptomatiques et s’étonne de constater que les remèdes soient inefficaces.

Il paraîtrait donc que le défi que doit relever l’Occident serait celui du terrorisme : surveiller, traquer les terroristes, les identifier, les neutraliser mobilisent déjà des milliers d’hommes et des sommes considérables. Il y a de plus, outre les terroristes infiltrés dans les sociétés et les pays, une véritable armée dotée d’une base territoriale de plus en plus dense en Irak qui produit des métastases au-delà du Moyen-Orient jusqu’à l’Afrique noire. Nombreux sont ceux qui tentent d’aller plus avant dans la recherche des causes en pointant du doigt l’islam. Mais, si tous les terroristes sont ou deviennent musulmans, la majorité des musulmans ne sont pas des terroristes. D’où tollé contre « l’amalgame » ! Alors on tente de chercher plus loin encore et l’on dénonce le djihad. Mais lui aussi est un symptôme ! Là encore, on n’a pas diagnostiqué la cause du mal.

Or la cause du mal se trouve certes dans l’islam, mais ne se trouve pas que dans l’islam. On voit bien la ressemblance avec une autre idéologie qui est le nazisme : soumettre le monde à une idéologie, celle de la race dans ce cas, celle de Allah, dans l’autre. On pourrait désigner cela par « totalitarisme » ou « impérialisme », qui ne sont que des variantes de cette idéologie. Évidemment, le communisme stalinien et sa variante maoïste font partie de la même famille. On trouve dans l’Histoire des variantes plus « soft » nombreuses et diverses telles le Commonwealth, le bonapartisme, le catholicisme, l’Empire romain – les diverses idéologies voulant toutes unifier le monde ou une partie du monde au nom d’une foi, d’un dieu, d’un homme, d’un principe, d’un peuple. Et, en remontant les siècles, on en arrive à la Bible et au mythe de la tour de Babel : Nemrod voulait, sous sa férule, unir tous les hommes autour d’un projet unitaire pour les libérer de la tutelle de Dieu.

Ce mythe semble éternel et ancré dans l’âme humaine. Il s’agit d’une idéologie, récurrente, épidémique et létale qui semble quasiment naturelle à l’homme : « Ah, si tous les hommes adoptaient la même vision du monde, si tous les hommes pouvaient être tous unis par les mêmes lois, les mêmes traditions, sous la tutelle d’une même autorité politique, auréolée d’une morale divine, alors la paix deviendrait universelle ! »

Illusion ! Notre planète est au contraire fondée sur le jaillissement créateur du monde, de la matière et de la vie, en perpétuel changement. La rose, le lion, l’Aryen seraient-ils le symbole du monde végétal, animal ou humain ? Absurde ! Telle est l’illusion naïve et ridicule du totalitarisme.

Et telle est l’illusion tragique de l’islamo-totalitarisme, qui rêve d’un monde entièrement unifié autour d’un islam mondial sous la férule d’un calife et de « kapos », de SS et de Gestapo islamistes faisant régner leurs ordres barbares et débiles.

Le terrorisme islamiste n’est que le récent avatar de cette vision du monde. Un seul dieu, Allah, sa loi, le Coran et la charia, un chef, le calife, et une armée d’hommes, dévoués jusqu’au sacrifice suprême à cette idéologie, qui tentent par la violence de l’imposer à toute la planète : se convertir, se soumettre ou mourir. C’est très exactement le mécanisme qui se développe actuellement dans le monde islamique et déstabilise l’Occident. Le terrorisme n’en est que le symptôme.

Ce n’est pas l’islam qu’il faut combattre, mais le rêve d’un monde unifié sous une autorité politique suprême et sous celle d’un « dieu » : islamisme, communisme, nazisme, fascisme, impérialisme ne sont que des facettes d’une même idéologie. Il faut toujours reconnaître le mal et aussitôt l’extirper sans pitié. Le totalitarisme universel est un crime contre l’humanité et doit être traité comme tel.

D’ailleurs, toutes ces entreprises sans exception ont échoué et échoueront : le monde est trop vaste, les hommes et les peuples sont trop différents et, en définitive, les totalitaires obstinés uniront le monde entier contre eux.

Mais le remède humaniste à l’islamo-nazisme actuel peut venir du monde arabo-musulman, lui-même menacé par le totalitarisme islamiste. Ainsi la propagation fulgurante de l’islamo-totalitarisme chiite et de sa version chiite, le califat, a provoqué une prise de conscience de l’Arabie saoudite, qui a parfaitement compris qu’elle avait conçu en son sein l’enfant monstrueux qui la détruira en retour.

Déjà, avant son accession au trône d’Arabie, Abdallah ben Abdelaziz, très lucide, eut le courage d’affirmer dans les réunions de l’OCI qu’il ne souhaitait pas un monde unifié sous la bannière de l’islam et qu’il préconisait le pluralisme, la cohabitation avec les nations non musulmanes et les autres religions. Au sommet de la Ligue arabe, en 2002, c’est encore Abdallah ben Abdelaziz qui a proposé l’initiative de paix arabe dont le principe avait beaucoup intéressé Israël, mais qui a échoué à cause de la rigidité dogmatique des conditions non négociables édictées. Il succéda à la mort du roi Fahd, en 2005, et esquissa quelques réformes dans le bon sens. C’est le roi Salman, choisi par lui, qui lui a succédé.

Or, voici que cette semaine le prince Al-Walid Bin Talal, au nom du roi Salman lui-même, a ouvertement déclaré son intention de visiter Israël, Jérusalem et al-Aqsa. L’information a été rapportée par le quotidien saoudien Okaz.

« Tous mes frères et sœurs musulmans doivent comprendre qu’il est devenu un impératif moral pour tous les habitants du Moyen-Orient, déchiré par la guerre, à savoir les Arabes, de cesser de manifester leur hostilité absurde envers les Juifs. Mon souverain, le roi Salman, m’a chargé d’ouvrir un dialogue direct avec des liens amicaux et intellectuels avec nos voisins d’Israël », a dit le prince à ce journal. Plus encore à contre courant, ben Walid a osé reconnaître qu’« Israël [était] la seule entité démocratique dans une des parties les plus tyranniques de l’ensemble monde ».

Il ne fait pas de doute que la paix avec Israël mettra à mal la vision d’un islam en guerre contre tous les « infidèles » pour s’imposer comme loi unique dans le monde. L’Arabie saoudite, chef de file du monde sunnite, semble en passe de mettre un terme au dogme musulman qui prétend que Allah souhaiterait soumettre toute la planète à sa loi.

À nos yeux, cette réforme permettra enfin à l’islam de rejoindre la modernité, dans le respect de ses valeurs, ses traditions, sa culture, sa civilisation.

Il est surprenant que cette information capitale n’ait pas eu à ce jour l’audience qu’elle aurait déjà dû susciter.

Le monde politique est décidément myope et, par moments, aveugle.

 

Une fois de plus, et à son habitude, le monde politique se polarise sur les effets des événements en omettant leurs causes. Il ne trouve donc que des solutions symptomatiques et s’étonne de constater que les remèdes soient inefficaces.

Il paraîtrait donc que le défi que doit relever l’Occident serait celui du terrorisme : surveiller, traquer les terroristes, les identifier, les neutraliser mobilisent déjà des milliers d’hommes et des sommes considérables. Il y a de plus, outre les terroristes infiltrés dans les sociétés et les pays, une véritable armée dotée d’une base territoriale de plus en plus dense en Irak qui produit des métastases au-delà du Moyen-Orient jusqu’à l’Afrique noire. Nombreux sont ceux qui tentent d’aller plus avant dans la recherche des causes en pointant du doigt l’islam. Mais, si tous les terroristes sont ou deviennent musulmans, la majorité des musulmans ne sont pas des terroristes. D’où tollé contre « l’amalgame » ! Alors on tente de chercher plus loin encore et l’on dénonce le djihad. Mais lui aussi est un symptôme ! Là encore, on n’a pas diagnostiqué la cause du mal.

Or la cause du mal se trouve certes dans l’islam, mais ne se trouve pas que dans l’islam. On voit bien la ressemblance avec une autre idéologie qui est le nazisme : soumettre le monde à une idéologie, celle de la race dans ce cas, celle de Allah, dans l’autre. On pourrait désigner cela par « totalitarisme » ou « impérialisme », qui ne sont que des variantes de cette idéologie. Évidemment, le communisme stalinien et sa variante maoïste font partie de la même famille. On trouve dans l’Histoire des variantes plus « soft » nombreuses et diverses telles le Commonwealth, le bonapartisme, le catholicisme, l’Empire romain – les diverses idéologies voulant toutes unifier le monde ou une partie du monde au nom d’une foi, d’un dieu, d’un homme, d’un principe, d’un peuple. Et, en remontant les siècles, on en arrive à la Bible et au mythe de la tour de Babel : Nemrod voulait, sous sa férule, unir tous les hommes autour d’un projet unitaire pour les libérer de la tutelle de Dieu.

Ce mythe semble éternel et ancré dans l’âme humaine. Il s’agit d’une idéologie, récurrente, épidémique et létale qui semble quasiment naturelle à l’homme : « Ah, si tous les hommes adoptaient la même vision du monde, si tous les hommes pouvaient être tous unis par les mêmes lois, les mêmes traditions, sous la tutelle d’une même autorité politique, auréolée d’une morale divine, alors la paix deviendrait universelle ! »

Illusion ! Notre planète est au contraire fondée sur le jaillissement créateur du monde, de la matière et de la vie, en perpétuel changement. La rose, le lion, l’Aryen seraient-ils le symbole du monde végétal, animal ou humain ? Absurde ! Telle est l’illusion naïve et ridicule du totalitarisme.

Et telle est l’illusion tragique de l’islamo-totalitarisme, qui rêve d’un monde entièrement unifié autour d’un islam mondial sous la férule d’un calife et de « kapos », de SS et de Gestapo islamistes faisant régner leurs ordres barbares et débiles.

Le terrorisme islamiste n’est que le récent avatar de cette vision du monde. Un seul dieu, Allah, sa loi, le Coran et la charia, un chef, le calife, et une armée d’hommes, dévoués jusqu’au sacrifice suprême à cette idéologie, qui tentent par la violence de l’imposer à toute la planète : se convertir, se soumettre ou mourir. C’est très exactement le mécanisme qui se développe actuellement dans le monde islamique et déstabilise l’Occident. Le terrorisme n’en est que le symptôme.

Ce n’est pas l’islam qu’il faut combattre, mais le rêve d’un monde unifié sous une autorité politique suprême et sous celle d’un « dieu » : islamisme, communisme, nazisme, fascisme, impérialisme ne sont que des facettes d’une même idéologie. Il faut toujours reconnaître le mal et aussitôt l’extirper sans pitié. Le totalitarisme universel est un crime contre l’humanité et doit être traité comme tel.

D’ailleurs, toutes ces entreprises sans exception ont échoué et échoueront : le monde est trop vaste, les hommes et les peuples sont trop différents et, en définitive, les totalitaires obstinés uniront le monde entier contre eux.

Mais le remède humaniste à l’islamo-nazisme actuel peut venir du monde arabo-musulman, lui-même menacé par le totalitarisme islamiste. Ainsi la propagation fulgurante de l’islamo-totalitarisme chiite et de sa version chiite, le califat, a provoqué une prise de conscience de l’Arabie saoudite, qui a parfaitement compris qu’elle avait conçu en son sein l’enfant monstrueux qui la détruira en retour.

Déjà, avant son accession au trône d’Arabie, Abdallah ben Abdelaziz, très lucide, eut le courage d’affirmer dans les réunions de l’OCI qu’il ne souhaitait pas un monde unifié sous la bannière de l’islam et qu’il préconisait le pluralisme, la cohabitation avec les nations non musulmanes et les autres religions. Au sommet de la Ligue arabe, en 2002, c’est encore Abdallah ben Abdelaziz qui a proposé l’initiative de paix arabe dont le principe avait beaucoup intéressé Israël, mais qui a échoué à cause de la rigidité dogmatique des conditions non négociables édictées. Il succéda à la mort du roi Fahd, en 2005, et esquissa quelques réformes dans le bon sens. C’est le roi Salman, choisi par lui, qui lui a succédé.

Or, voici que cette semaine le prince Al-Walid Bin Talal, au nom du roi Salman lui-même, a ouvertement déclaré son intention de visiter Israël, Jérusalem et al-Aqsa. L’information a été rapportée par le quotidien saoudien Okaz.

« Tous mes frères et sœurs musulmans doivent comprendre qu’il est devenu un impératif moral pour tous les habitants du Moyen-Orient, déchiré par la guerre, à savoir les Arabes, de cesser de manifester leur hostilité absurde envers les Juifs. Mon souverain, le roi Salman, m’a chargé d’ouvrir un dialogue direct avec des liens amicaux et intellectuels avec nos voisins d’Israël », a dit le prince à ce journal. Plus encore à contre courant, ben Walid a osé reconnaître qu’« Israël [était] la seule entité démocratique dans une des parties les plus tyranniques de l’ensemble monde ».

Il ne fait pas de doute que la paix avec Israël mettra à mal la vision d’un islam en guerre contre tous les « infidèles » pour s’imposer comme loi unique dans le monde. L’Arabie saoudite, chef de file du monde sunnite, semble en passe de mettre un terme au dogme musulman qui prétend que Allah souhaiterait soumettre toute la planète à sa loi.

À nos yeux, cette réforme permettra enfin à l’islam de rejoindre la modernité, dans le respect de ses valeurs, ses traditions, sa culture, sa civilisation.

Il est surprenant que cette information capitale n’ait pas eu à ce jour l’audience qu’elle aurait déjà dû susciter.

Le monde politique est décidément myope et, par moments, aveugle.

 

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