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Blog Ville de Netanya
27 décembre 2016

e qui m’attache à Israël (info # 012512/16) [Analyse]

e qui m’attache à Israël (info # 012512/16) [Analyse]

Par Guy Millière © Metula News Agency

 

L’histoire d’Israël est très récente, puisque l’Etat d’Israël moderne a été fondé en 1948. L’histoire d’Israël est aussi très ancienne, puisque l’histoire juive en terre d’Israël remonte à plus de quatre millénaires.

 

Parce que le peuple juif était un petit peuple, il a subi des conquêtes, des massacres, des tentatives d’annihilation, la dispersion. Il a perdu sa terre et a été dispersé sur toute la planète.

 

Il a subi quasiment toutes les formes de haine imaginables.

 

Les Romains l’ont détesté parce qu’il ne se soumettait pas, et ils ont rasé la Jérusalem juive. Les chrétiens ont disséminé pendant des siècles l’idée abjecte de “peuple déicide”. Les Européens, lorsque les nationalismes se sont développés en Europe, ont refusé la différence juive, et le refus de la différence juive a conduit, au bout de quelques décennies, à un génocide en terre européenne, commis par des Européens. Les musulmans ont, conformément au Coran, traité les Juifs de fourbes, de menteurs et de falsificateurs, et ont réduit les Juifs qu’ils n’ont pas tués au statut de dhimmi, mécréants qu’il fallait humilier et maltraiter.

 

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Guy Millière en train d’expliquer son engagement

 

Quand le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes s’est affirmé peu à peu au dix-neuvième siècle, des Juifs ont affirmé que le peuple juif devait retrouver le droit de disposer de lui-même, et des Juifs ont commencé à revenir vers la terre d’Israël.

 

Le retour s’est opéré paisiblement, puis, parce que le temps était celui de la dissémination du nationalisme arabe et celui de la montée de l’islamisme, des heurts se sont dessinés.

 

Après le démantèlement de l’empire ottoman, un territoire destiné à être le foyer national juif a été confié par la Société des Nations aux Britanniques, qui, après avoir trahi la grande révolte arabe et le chérif de La Mecque, ont géré ce territoire sur un mode relevant de l’apaisement et de la trahison. Ils freinèrent l’arrivée des Juifs et facilitèrent celle des Arabes, offrant le poste de mufti de Jérusalem, la plus haute autorité religieuse sur le territoire, à Amin al-Husseini, un islamiste antisémite qui se retrouvera plus tard aux côtés d’Hitler.

 

Apres avoir refusé l’entrée sur le territoire aux Juifs au moment où ils en auraient eu le plus besoin, celui où les chambres à gaz à Auschwitz fonctionnaient intensément, les Britanniques, encore eux, ont repoussé autant qu’ils le pouvaient les Juifs rescapés des camps de la mort voulant accoster à Haïfa ou ailleurs, le long de la côte de ce qui n’était pas encore l’Israël moderne, puis ont confié le territoire aux Nations Unies, tout juste nées. Celles-ci ont décidé de partager le territoire en deux Etats, l’un juif, l’autre arabe. L’Etat juif est devenu Israël. L’Etat arabe n’a jamais vu le jour, car les Arabes l’ont refusé.

 

Les pays arabes ont lancé une guerre d’extermination, quatre ans à peine après que les chambres à gaz d’Auschwitz aient été détruites. Avoir lancé une guerre d’extermination contre des Juifs si peu de temps après leur extermination d’Europe devrait être suffisant pour couvrir de honte à jamais la cause arabe anti-israélienne. L’Union Soviétique et les services du très antisémite Gamal Abdel Nasser décidèrent de dissimuler l’exterminationnisme arabe anti-juif en “lutte de libération nationale”, et l’Organisation de Libération de la Palestine fut créée à cet effet, en 1964, il y a cinquante-deux ans. La notion de “peuple palestinien” est née, pour sa part, trois années plus tard.

 

Depuis, il y a eu encore une guerre arabe d’extermination contre Israël, en 1973. Israël, à l’époque, avait déjà décidé de mettre en place une politique promettant des échanges de territoires perdus par ses ennemis contre la paix. Un traité fut effectivement signé avec l’Egypte, et Israël abandonna le Sinaï. Un traité de paix fut également signé avec la Jordanie, qui n’a pas demandé la restitution d’un territoire qui n’était pas le sien, parce qu’il avait été acquis lors de la guerre d’extermination ratée de 1948-49, puis perdu lors de la guerre d’extermination plus ratée encore de 1967. Aucun traité de paix n’a été signé avec la Syrie, et Israël a annexé le Golan.

 

Parce que des pressions internationales se sont exercées, et parce que des dirigeants israéliens avaient conservé des illusions, Israël a fait des concessions, suivies d’autres concessions, et a reconnu l’organisation terroriste arabe antijuive appelée Organisation de Libération de la Palestine. Ce faisant, l’Etat hébreu a ainsi mis le doigt dans un engrenage qui a conduit à un nombre important de morts, sans autre résultat que celui de fournir à cette organisation une base arrière depuis laquelle elle n’a cessé de disséminer les plus viles incitations au meurtre de Juifs israéliens, et n’a arrêté de recourir aux attentats terroristes que parce qu’une barrière de sécurité a été érigée.

 

J’ai déjà écrit ici que l’Autorité Palestinienne n’avait aucune légitimité : je persiste et je signe.

 

J’ai déjà écrit ici que le but de l’Autorité Palestinienne n’avait pas varié et restait la destruction d’Israël : je persiste et je signe.

 

J’ai déjà écrit dans ces colonnes que la volonté de l’Autorité Palestinienne de créer un Etat Judenrein, comme disait Adolf Hitler, suffisait à invalider absolument l’Autorité Palestinienne et venait s’ajouter aux outils de propagande de celle-ci. Ils ôtent en effet toute légitimité à l’Autorité Palestinienne, car ils sont dignes de ceux utilisés en Europe au temps de Joseph Goebbels : je persiste et je signe.

 

J’ai déjà écrit pour la Ména que la seule issue au conflit israélo-arabe est celle suggérée depuis longtemps par Daniel Pipes, que l’on retrouve dans le livre Face à l’islam radical, que nous avons signé ensemble : Israël gagne, l’Autorité Palestinienne perd si totalement qu’elle n’est plus à même de se relever.

 

J’ai écrit, il y a deux décennies, qu’il n’y aurait pas d’Etat palestinien, et je n’ai pas varié sur ce point. Ceux qui m’ont dit, après la accords d’Oslo, qu’un Etat palestinien verrait bientôt le jour doivent constater qu’ils avaient tort, et ceux qui me disaient que c’est moi qui avais tort, lorsque j’affirmais non seulement qu’un Etat palestinien ne verrait jamais le jour, mais aussi que les accords d’Oslo conduiraient à une exacerbation du terrorisme, devraient constater, pour le moins, que l’exacerbation du terrorisme a eu lieu, et je le déplore autant qu’il est possible de le déplorer.

 

Je suis, depuis longtemps, favorable à une annexion de la Judée-Samarie par Israël, car c’est un territoire, je l’ai écrit plus haut, qui fut acquis par la Jordanie lors de la guerre d’extermination ratée de 1948-49, et perdu par la Jordanie lors de la guerre d’extermination plus ratée encore de 1967.

 

Cela n’a jamais été un territoire jordanien. Je n’ai pas changé de position. Il n’y a pas de territoires occupés, et il n’y a pas non plus de territoires à restituer à qui que ce soit, car il n’y a personne à qui les restituer. Les accords de San Remo en 1920 définissaient le territoire du Mandat palestinien comme un territoire du foyer national juif, et la Judée-Samarie comme faisant partie de ce territoire. Les accords de San Remo stipulaient que les minorités arabes devaient être respectées : j’ai déjà écrit que respecter les Arabes de Judée-Samarie impliquait de les délivrer de l’Autorité Palestinienne, qui les transforme en êtres haineux, barbares et criminels et les condamne à une existence effroyable, tout en en proférant des menaces contre les Juifs. Je peux le réécrire, et je le réécris.

 

J’ai déjà écrit que les villes et villages juifs de Judée-Samarie (je n’aime pas le mot “implantations”, et je ne l’utilise pas) ne prenaient la terre de personne, et je le réécris. Quiconque n’est pas antisémite et se rend en Judée-Samarie discerne à quel point les terres de Judée-Samarie sont désertes et peu développées.

 

J’ai déjà écrit que le peuple juif avait retrouvé sa terre, et, parce que je sais les souffrances subies par le peuple juif depuis si longtemps, parce que je sais les haines innombrables subies par le peuple juif, parce que je sais ce que l’humanité entière doit au judaïsme, les valeurs éthiques qui sont le fondement de toute la civilisation occidentale, je défends et ne cesserai de défendre la légitimité d’Israël.

 

Parce que je sais, précisément, ce que l’humanité entière doit au judaïsme, l’idée que le droit en Israël puisse être fondé sur la Loi juive me semblerait légitime et conforme à ce qui a permis au peuple juif de survivre depuis si longtemps, en dépit de tout.

 

Parce que je suis attaché à l’idée de droit naturel des êtres humains qui fonde l’Etat de droit au sens lockéen du terme et le grand contrat qui relie les générations entre elles et permet aux valeurs fondatrice de l’Etat de droit de survivre, comme l’a expliqué Edmund Burke, je pense, même que la Loi juive est cruciale et fondatrice.

 

J’ai quitté l’Europe qui, parce qu’elle devenait un continent sans transcendance et ne croyait plus en rien. J’ai rejoint les Etats-Unis, parce qu’ils sont un pays où la transcendance existe encore et qui, après les années Obama, va, je le pense, se redresser.

 

Le seul autre pays sur Terre que j’aurais pu rejoindre est Israël, en raison de tout ce que je note dans ces lignes.

 

Abraham Lincoln avait appelé les Etats Unis "le pays presque élu", par référence à la notion de peuple élu. J’ai toujours su ce que cette expression signifiait : peuple porteur de la Loi, et ayant à apporter au monde quelque chose d’essentiel. Israël a à apporter au monde quelque chose d’essentiel. J’en suis certain.

 

 

Metula News

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